"La vie ne vaut rien..."
Cet été, en vacances, j'ai été absolument fascinée par ces arbres.
Je n'ai pas mis longtemps à comprendre cet attrait. Ces arbres luttent pour leur survie dans un combat perdu d'avance...
Papa a vécu de même, vaillamment.
Il aimait le bois par dessus tout. Il l'a travaillé et en a fait des merveilles. Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Mon pot à crayons (il se moquait de moi et de ma collection de stylos) pose à côté de ma dernière réalisation qu'il ait vue.
Son jeune "chêne brindezingue" (private joke) fait la gueule...
... mais la vie continue...
Son chat George, compagnon et soutien jusqu'à la fin, dort maintenant seul.
Molly et Bruno (surtout Bruno) continuent à mettre le bazar partout où ils passent (sauf quand ils dorment).
Mon Izmit est toujours une force tranquille.
Il nous reste maintenant à essayer de vivre comme si papa était "dans la pièce à côté... juste de l'autre côté du chemin". (Texte intégral ici).
Avec cet article, mon blog dévie de sa vocation première. Je voulais un blog insouciant, joyeux, fait de bouts de fils, de petites ou plus grandes réalisations; un blog hors de la vraie vie, un espace où naïvement on se laisse porter, le temps d'un article, par la légèreté.
J'ai créé ce blog alors que je sortais moi-même d'un cancer; c'est dire si je mesure ô combien la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Malgré tout, je vais continuer ce blog avec le plus de légèreté possible: c'est ce qui plaisait et plairait à papa. Je ne reviendrai que pour parler de mes réalisations, qui sont d'ailleurs au point mort en ce moment.
Mon seul "acte tricotesque" depuis ce 8 novembre honni a été le détricotage d'un gilet (taille 6 mois) de libre inspiration pour ma nièce (de 4 ans).
Lors des prochains articles, j'essaierai toujours de présenter mes travaux avec un objet réalisé par papa (tout ce que vous verrez ici en bois sera de lui), pour qu'il ne soit pas un artiste inconnu.
Je concluerai en terminant la phrase du titre: "... mais rien ne vaut la Vie". (Alain Souchon, philosophe contemporain).
A bientôt.
Merci à celles qui m'ont laissé un gentil message de sympathie.